[RP]Salon de lecture

Certains ont disparu, certains que j'aimais bien
Et c'est moi aujourd'hui qui porte le nom d'ancien
S'ils savaient tous, s'ils savaient O combien
je me sens aujourd'hui las triste et orphelin

Mes chers disparus je vous porte en mon coeur
Et je me souviens bien de toutes nos riches heures
Aujourd'hui toi marraine tu rejoins cette cohorte
Mais sache qu'avec moi, en mon âme je te porte...

Tilman avait reçu un pigeon de Asa.
Encore un de ses merveilleux poème.
Il repporta les lignes sur le grimoire avec plaisir et ressorti de la salle le coeur heureux.

Ce soir, c'est avec un plaisir plus qu'immense que Tilman venait au Salon de lecture.
Il tenait dans ses mains deux poèmes. deux écrits de son frére Fhar.
Son double, son complice.
Il lui avait confié deux poèmes.
Il entra et ouvrit le grimoire
Puis il sorti sa plume et commença son écriture.

Puis il ouvrit le deuxième et la ce fut comme un choc.
En lisant ces mots, ces phrases, il avait l'impression de se lire lui même.
Il ne pouvait y croire.
Ces mots de Fhar auraient aussi bien pu être les siens.
La plume tremblante, il commença à reporter ces mots sur lepapier.
Il n'y avait rien d'autre à dire.
Les mots étaient tres clairs.
Il relu encore et encore ces mots la gorge serrée.
Puis il ferma le grimoire et parti à la recherche de son image en taverne.

Pour LuiOdeur d’homme,
De musc et de pomme !
Senteur de ta peau,
Douceur de tes mots.

Tout me revient,
De Toi qui fut mien !
De ces instants,
Volés au temps fuyant.

Odeur de femme,
Bonheur qui s’exclame !
Parfum de tubéreuse éclose,
Dans tes bras, je repose !

La nuit s’achève,
Aussi mon rêve….
Tes bras me lâchent.
Et je suis lâche !

Un pleur roule,
J’en retiens la houle !
Et dans un éclat de rire,
Je te laisse pour partir !

Je te renvois à tes jeux,
Je leurs en veux……
Le temps que tu y passes,
Me vole la place !

Debrinska

Avant son départ, Lady avait tenu à dire au revoir à Tilman.
Elle était venue chez lui et lui avait donné un poème.
La lecture e celui-ci lui était difficile tant la douleur y transpirait.
Il comprenait ce qu'elle pouvait ressentir et vivre.
Il prit la plume et retranscrit les mots sur le papier jaune.



Puis il ferma le livre, le coeur lourd du chagrin de son amie.
Lady, revient nous, ta vie est ici parmi nous.
Nous t'aiderons à oublier ce chagrin.

Puis il ferma les yeux pour revoir le visage de son amie qui lui manquait déjà......

Si tu es blessée
Si ton coeur en est froissé
Viens pleurer au creux de mon épaule

Tu es mon amie
Sans toi Montel meurt d'ennui

O Lady reviens je t'en supplie

Si tu es tourmentée
empêtrée dans tes pensées
Si quelqu'un a joué un mauvais role

Tu as des amis
Qui te soutiennent et t'apprécient

O Lady reviens je t'en supplie...

Tilman avait trop de chose sur le coeur pour ne pas passer les coucher sur le papier.
Il repassa au Salon et ecrivit ces quelques mots.

Comme prévu, Tilman passa au salon de Lecture pour y déposer le poème d'Isalyne.
Il prit sa plume et inscrivit ces mots emplis de douleur et d'amertume.



Puis il referma le grimoire, espérant revoir au plus vite son amie.
Il lui enverrait un message lorsque son epervier ira mieux.

Citation :

Avoir ce sentiment d'en aimer deux
Devoir faire un choix bien douloureux
Se lever chaque matin et se dire:
"Il va falloir choisir."

Ne plus penser qu'à ça chaque jour, chaque heure
Transformer son bonheur en malheur
Vouloir dormir ne plus se reveiller
Plus envie de rire seulement de pleurer.

Preuve de faiblesse,
Ou trop besoin de tendresse?
Doucement se laisse aller,
N'ose même plus espérer.

Une femme est telle une rose, il ne faut pas la laisser faner
Il faut lui murmurer des proses, lui dire qu'elle est aimée
Elle finit sinon par céder, se laisse aller trop esseulée
Fini même par douter, pour un jour vous quitter.

Ode à Bea

Belle, comme un doux et chaud rayon de soleil,
Comme une rose qui s’ouvre perlée de rosée
Tu ouvre tes yeux sur moi et je m’émerveille
De ce regard carressant qui m’invite au baiser

Regard doux, corps de femme qui rend fou qui enflamme
Lèvres brillantes; pétales de charme qui me désarme
Tout en toi ma Bea m’invite à l’amour sincère et charnel
Tu sais toujours en moi allumer du désir l’étincelle

Au fond d'une sauteuse, comme un bouquet garni
Tu as su relever la fadeur de ma vie.
Pour toi, belle maîtresse, je resterai le feu
Qui réchauffe nos corps et nous rend amoureux.


Je t’aime et je reste à jamais ….ton Joss

Mary ne sortait habituellement pas sa plume mais ce jour là elle avait l'envie, l'envie de partager quelques lignes et de passer son temps à rédiger de jolis mots...

Doux matin.

Dans les profondeurs de ma pensée une étincelle intense s'est présentée
Une petite voix chantait une douce mélodie ravivant mon âme endormie
Et le sourire vint à se montrer sur mon petit visage renfermé
Lorsque je découvris que ce n'était autre que la voix de mon tendre ami.

Les rythmes de sa chansonnette résonnaient comme le son d'une clarinette
Au petit jour dans mon esprit qui s'était réveillé au quart de tour
Suivant les notes non aigrelettes je me sentais m'étirer sur les mignonnettes
Le soleil me disant bonjour, mon petit corps sous ses rayons de velours.

Un baiser et une caresse subtile, voilà que mes paupières frétillent
J'ouvre enfin mes yeux et j'aperçois... la beauté dans tous ses états
Le centre même d'une grande ville qu'est mon cœur est là, immobile
En lui est placé ma foi, je jure que pour toujours il sera mon roi !

Mary de Herstal

Roi des astres vous voilà revenu!
D'un seul de vos rayons vous réchauffez toute la terre
Et les coeurs attristés se consolent dès que vous apparaissez.

La nature endormie se réveille au contact de votre douce chaleur.
Tout semble revivre par vous,les malades eux même reprennent un instant courage!
Et sur leurs lèvres décolorées par la souffrance,
On voit se dessiner un sourire d'espoir!

Quant à nos pauvres fleurs inanimées par la froidure hivernale,
Elles reprennent lentement leur aspect d'autrefois
Et exhaltent pour vous des parfums délicats.

Chacun oublie ses soucis et semble heureux d'être de ce monde.
Aussi rester nous longtemps encore,
Continuer à rayonner pour nous,
Car avec vous disparait toute gaîté,
La nature a perdu sa sérénité!