[RP]Salon de lecture

Bienvenue !
Vous pouvez déposer ici vos oeuvres écrites, vos poêmes...
Nous les attendons avec impatience !

N'oubliez pas : il doivent parler de l'Amour ou de la Nature...

Bon allez, je me lance le premier puisqu'il y'a peu de volontaires...

"Hymne à la Lune"

"Quand je me penche à la fenêtre
Et que je regarde la Lune,
Je pense à toi !

J'aime son éclat, sa beauté,
C'est un territoire dont je connais tout
Et pourtant, j'aime qu'elle reste mystérieuse.
Quand doucement, elle s'éclipse,
Je sais le plaisir qui m'attend à la voir réapparaitre.

La Lune, c'est MON astre,
Ses rayons m'effleurent le visage,
Font de moi une poupée de cire
Dont la pureté est magnifique.

Ma Lune, c'est aussi un grand silence,
Celui de l'emerveillement
Quand elle se reflète dans mes yeux.

Alors quand je me penche à la fenêtre,
Et que je regarde la Lune,
Oui, je pense très fort à toi !"


Bon, ce n'est qu'un poème en prose fait en quelques minutes un soir, mais je tenais à vous le faire partager.
Ne cherchez pas pour qui il a été écrit, vous auriez vite trouvé !

Moi s'intalla sur un petit tabouret prenant sa harpe, ses doigts glissèrent sur les cordes et les notes en sortirent telles des gouttes de rosée que le vent égrainait...

D'une voie cristalline alors, elle déclama un son poème.



Compagnons de jeux et compagnons d'enfance,

Ils sont gais et heureux, sans insouciance ;

Main à main, cœur à cœur, ils se fichent du temps,

Pour eux c'est la belle saison, c'est le Printemps :



Le Printemps qui chante tous ces arbres fleuris,

Que chantent tous ces hirondeaux face à la vie ;

Le Printemps dont le soleil est parfois bien blanc

Sur le visage de ces candides enfants.



Compagnons de plages et d'adolescence,

Ils rient à la mer bleue, pleurent au Silence

De leur Nuit. Mais de toute façon le fait est

Qu'ils se moquent de l'horizon car c'est l'Eté :



L'Eté qui chante la joie de vivre et aimer,

Le héros des aventures d'amours pationnées ;

L'Eté dont le soleil est souvent inconscient

Sur le visage des tristes adolescents.



Compagnons de chambre et de regards d'adultes,

Leurs cœurs purs ne font qu'un, loin de tous les incultes ;

Main à main, cœur à cœur, corps à corps, ils se donnent ;

Le temps passe, bien que ce ne soit que l'Automne :



L'Automne dont les pluies ressemblent à l'esprit,

Trompé par le passé d'orages, de soucis ;

L'Automne dont le soleil rouge est un culte,

Celui de la passion… ou colère… adulte…



Compagnons de veillées, compagnons de vieillesse,

Ils sont là assis, pensifs, comme la sagesse

De leur Nuit. Ils entendent tout prés un pivert

Qui tape sur un arbre gelé : c'est l'Hiver :



L'Hiver dont le froid envahit toutes les âmes

Qui cherchent à se réchauffer auprès des flammes ;

L'Hiver dont le soleil gris n'est pas envieux

Sur le visage ridé de ces pauvres vieux.

Ouh là, j'ai de la concurence, alors j'vais en poster un deuxieme, un peu plus personnel ^^

J'aimerai être noté sur l'effort de rédaction écrite ainsi que sur la forme du poème, si vous n'y voyez pas d'inconvénients...

J'avions moi même composé un modeste poème sur des créatures naturelles auxquelles je voue tout mon amour, mes cochons.

Je pensions bien répondre ainsi doublement aux critères sélectifs.

Voici mon euh ... oeuvre :


Notre Seigneur bienveillant et gracieux
Pitié, que les gens bouffent du cochon !
Dans leurs splendides gîtes spacieux,
Faîtes qu'aux poutres pendent des jambons.


Pour la santé, du cochon à toute occasion.
Force est de convenir que mon filet est mignon

Avisé, le voyageur préparant son balluchon
Qui le garnit de trente pieds de cochons

Comment ne pas passer pour un radin ?
Pardi en se goinfrant de bon boudin !

En musique, on goûte bien mieux l'épinette
Après quatre ou cinq grosses côtelettes

Ce Vieillard fort alerte n'est pas décati ?
Evidemment il baffre volontiers du rôti

Mesdames pour enfanter de nombreux rejetons
Faîtes revenir votre amant avec des lardons

Ô toi qui va en guerre manier le mangonneau
Leste toi de quelques uns de ces jambonneaux

Si tout le monde mangeait bien des travers
Personne, je le jure, n'avalerait plus de travers.

Et toi porte-faix, tu courberais moins l'échine
si tu mangeais davantage cette nourriture divine

Tu repousseras cent vingt démons redoutables
Rien qu'avec une goûteuse palette à la diable.

Rustre emmène ta mie aux champs pour labourer
Mais seulement après l'avoir gavée de jarrets.

Seigneur que les gens se ruent sur mes porcs
Qu'ils en mangent, que leur argent s'évapore;

Qu'il tombe docilement dans mon escarcelle
Afin que j'entretienne au moins trente pucelles

bon ben je vai faire un poeme sur la nature

Avant de te rencontrer
Je ne connaisser pas le mot aimer
Ce sentiment étranger
Amour est appelé

Je sombrer dans le désespoir
M'enfermant dans le noir
Et jai croiser ton regard
Je n'en ai plus eu marre

Tu es mon étincelle de vie
Quand je te vois je sourie
Je n'ai qu'un mot à te dire

Tu es ma raison de vivre
Si le mot aimé n'existait pas
Je l'aurai inventé pour toi

Sir Christopher se présenta devant le jury pour lire son poème :

Je vais vous lire une création de ma part. Je ne vous ferai pas de mystère, car ni le fond ni la forme n'est à prendre au serieux. Ce poème est taillé de toute pièce dans la parodie.


Bon allez fini de discutailler pour ne rien dire en essayant de placer trois noms d'ancien maires de montélimar dans mes phrases pour les avoir dans la poche, je commence :


Ode au Caribou


Oh seigneur de nos bois,
Prend garde à toi,
Bientôt, par la chasse tu tomberas
Pour finir dans nos plats.

Les Montiliens t’ont adopté après t’avoir dégusté
Grillé aux fines herbes, à la taverne, ils t’ont adoré
Au menu, à nouveau bientôt tu seras
Car l’organisation du nouvelle chasse ne tarderas pas

Ode à l'Amour :

J'ai rencontré une douce bergère
Et ma vie est passée de l'ombre à la lumière

Comme touché par un halo divin
Depuis que mon regard s'est accroché au sien

Tel un papillon
Fasciné par cette éblouissante apparition

Mon coeur se mit à faire des bonds
Espérant déjà q'un jour leurs 2 coeurs battent à l'unisson

Alors je déclarais ma flamme
Déclammant mon amour sur toute la gamme

Continuant sans se rendre compte
Que ma vie était devenue un conte

Puisqu'Ariana avait dit oui
Placant Josselin au paradis

La danse de la lune balaye les grains de blé,
Où suis-je ?… J’entends les soupirs du vent dans les roseaux,
Une à une, apparaissent les nymphes nocturnes qui
Parcourent les couleurs brillantes du printemps
Immergée dans cette quiétude, je pense à toi,
Allongée à l’ombre des coquelicots, je m’endors paisiblement

je suis le fils des champs au large espace libre
Ils ont fait mon bonheur et ma raison de vivre
ils ont mis une perle à mon âme d'enfant

Et quand tel un jésus j'ai dormi dans l'étable
je fus riche et très grand d'être très misérable
et tous les palais d'or m'étaient que faux semblant

Josselin de Bellac
Poète, érudit, beau parleur et époux comblé de l'incomparable Ariana

Au jardin de mon coeur il est une belle rose
à la grâce envoutante, au parfum délicat
cette fleur là répond au doux nom d'Ariana
et sublime mon ame jusquà l'apothéose



Josselin de Bellac
Poète, érudit, beau parleur et époux comblé de l'incomparable Ariana

Poèmes…proses…où se noient les âmes fragiles, les cœurs meurtris…
Où les mots s’emparent des esprits pour mieux les libérer…ou pour mieux les emprisonner.
Si mon cœur a mal ou si mon corps s’ennuie…c’est eux qui nous emportent…
C’est avec eux qu’ont n’ose…
Oser de penser par écrit
Oser soupirer sur un parchemin
Oser se déshabiller sur une trace d’encre…

Merci Tilman pour tes poèmes…

Tilman vint faire un tour au salon de Lecture et trouva un pigeon gentiment couché, dormant sur le rebord de la fenetre.
Il l'attrapa doucement , lui posa un baiser sur la tête et decrocha le message accoché à sa patte.
Il roucoulait dans ses mains...........
Tilman déplia le message et vit que c'était Myrielle!!
Il lut le message.
Son coeur s'emballa, sa gorge se serra.
C'était un poème de Myrielle pour son aimé Esomak!!!
Un texte d'une pureté, d'une sincérité, d'une puissance.........
Cela lui faisait énormement plaisir.
Il se disait que ce salon commençait à porter ses fruits.
Il entra dans le salon et prit la plume avec émotion.
Et avec toute son attention,
il écrivit les mot de cet amour à l'unisson........................



Il relit lentement tous ces mots si forts.
Puis il prit le pigeon et ecrivit un petit message.
Il l'attacha au pigeon toujours pres de lui.

Va . Vole vers ta maitresse.

Puis il lanca le pigeon vers les airs.............;