[RP]Salon de lecture

Eso avait enfin trouvé le temps de venir visiter le salon de lecture de Tilman...

Un endroit trés agréable... "un peu de fraicheur dans ce monde de brutes" comme aurait dit un vieil ami à lui

Eso prend le temp de parcourir les recueils de poèsie.
"Que de talents cachés !" se dit-il...

A sa grande surprise il découvre le dernier poème inscrit dans le receuil...
Les larmes lui viennent... Il le connait bien ce poème. C'est SON poème, celui que Myri a écrit pour lui.
Eso le relit lentement... tant d'amour en lui.

Les yeux humides, le coeur en joie, Eso sort de sa besace une liasse de parchemins. Ce sont les poèmes qu'il voulait soumettre à Tilman.
Til n'étant pas présent, il griffone un petit mot et laisse le tout sur la table...

Citation :

Mon cher Til,
J'ai enfin trouvé le temp de passer t'apporter quelques un de mes poèmes. Je ne sais s'ils seront assez bon pour que tu veuilles les publier.. tu feras comme tu voudras. Mais je me sens tout petit à coté de ton talent et de celui de ceux que j'ai pû lire.

Voilà, je te laisse le tout... à trés bientôt,

Eso

Partant pour la foret, Tilman passa par le salon de lecture..

IL voulait relire le poème de Myrielle.

Et quelle fut sa surprise de découvrir qu'Eso était passé lire !!

Et il avait laissé uneliasse de poèmes tous plus beaux les uns que les autres.

Tilman les lut un par un. Puis il les posa sur la table.

Il fallait maintenant les transcrire sur le grimoire.

Il sorti l'encre, la plume et s'installa.

Il avait là de quoi l'occuper de longues heures.......

Mais c'était un tel plaisir.
Le sourire lui vint aux lèvres.

Je suis heureux de voir que ce salon plait.
Bientôt, chacun y viendra mettre sa trace.
Pour l'éternité.......

Il pris la plume en main, la trempa dans l'encre et commença à écrire.
Le grattement de la plume sur le filigrane du papier lui donnait toujours autant de frisson.

Asa finit par entrer à son tour dans ce salon de lecture. Elle s'était déjà arrêtée moultes fois au pas de la porte sans jamais oser le franchir. Mais, par la claire nuit qui régnait et peut être par la ardiesse que la bière lui donnait, ou encore grâce aux paroles d'une Dame qu'elle avait rencontré, elle passa au delà de sa timidité et poussa la porte. Son regard se posa tout autour d'elle avec un air intimidé. C'était splendide. Elle avait rarement vu salon de lecture plus agréable que celui ci. Elle se dirigea jusqu'au pupitre et y déposa son parchemin.

*Espérons que cela plaise...*

Le beau fou

Seigneurs et Dames illustres,
Enfants d’argent et de cristal
Ecoutez la voix des larmes
Qui émane de moi ce soir.

Accompagnez donc ma douleur,
Car en cette nuit glaciale,
S’éteint une âme brillante,
Qui aura toujours su rêver.

Un poète, un ami, un frère,
A clamé ses derniers poèmes
Dans une lande désertique
Où règnent chagrins et souffrances.

Sans cesse rejeté, il erre
Désormais au sein même du vent.
Ignoré par vous, cruelles âmes,
Il reste sans sépulture.

Pourtant son esprit éthéré
Connaissait les joies infinies
Que seule une muse sait offrir
Aux âmes les plus utopiques.

Mais jamais plus en ce monde,
Ne résonneront ses doux vers.
Car dans le silence de son être,
Il s’est tranché la langue et tué.

Alors Nobles de cette cour,
Pleurez avec moi sa mort.
Car seules nos larmes désormais
Peuvent atteindre ce si beau fou.

Ayant quitté quelques temps sa retraite pour venir voir le salon de lecture, Tilman fut surpris de découvrir le poème de Asa.
Il ne connaissait pas cette Dame mais il lut son ecrit et fut ebloui par sa beauté.

Que ce poème est beau!!
Que ces mots sont magnifiques

Il souriait de voir que ce de plus en plus de personne venaient déposé leur oeuvre mais pas uniquement.
Il sentait qu'ils venaient aussi s'y soulager, s'y détendre, s'y extérioriser.
Cela le mettait dans la plus grande joie
Il prit alors la plume et laissa un message à l'Inconnue en espérant qu'elle repasse au salon bientôt

Citation :

Ma Dame
Votre poésie est des plus superbes et embellit encore plus ce lieu.
Vous y avez votre place, comme tout à chacun ici.
N'hesitez pas à revenir ecrire.
Pour ma part, je dois retourner en retraite mais je serai en taverne lundi soir.
ce serait un grand plaisir pour moi de partager quelques instants avec vous afin de vous mieux connaitre.

Puis il reposa sa plume, ferma le grimoire et retourna vers sa retraite, le coeur léger et heureux!

Asa revint au salon de lecture par pur mécanisme. Ses pas la portaient alors que son esprit vagabondait loin de là. Soudain, elle se rendit compte d'où elle était. Elle eut un étrange sourire et haussa les épaules.

*Bah pourquoi pas? puisque je suis là...autant laisser quelque chose.*

Elle s'approcha du pupitre à nouveau pour trouver un pli près de son poème. Elle le lut avec plaisir et sentit le rouge qui lui parait les joues. Elle attrappa une plume et écrivit à son tour.

Citation :

Sieur,
Vous me voyez ravie de savoir que mes écrits vous plaisent. Mais un lieu comme celui ci mériterait des poèmes plus illustres que ces quelques ratures. Tout de fois si cela vous plait, je serais heureuse de vous les faire partager. En ce qui concerne votre envie de me rencontrer j'en serais comblée. Mais, je ne peux me permettre de veiller tard en taverne donc cela risque d'être plus compliqué qu'il n'y parait. Mais je ferais de mon mieux pour être présente lundi soir.

Bien à vous,

Asa...

Puis elle s'échappa, le sourire aux lèvres.

Tilman avait passé une nuit agitée.
Trés peu dormi, beaucoup d'images lui revenaient en tête.
Des souvenirs,parfois doux, parfois tristes.
Des visages, des voix, des regards........
Il s'arreta au Salon et senti ce grand besoin de coucher cela sur le papier.

Il prit la plume, ouvrit le grimoire et ecrivit.



Puis soulagé quelque peu, il ferma le livre et retourna à ses occupations.[i]

Asa entendit la porte s'ouvrir. Elle garda la tête baissée et ne bougea pas.

*Passez donc votre chemin, je ne veux voir personne...*

Mais lorsqu'elle entendit la voix de Tilman, elle ne put que lever les yeux vers lui. Il avait été tellement aimable lors de leurs quelques rencontres qu'elle ne pouvait l'obliger à supporter sa mauvaise humeur.

"Bonjour Messire. Ce si triste visage comme vous le dites sied à merveille aux si tristes pensées qui m'habitent. Mais ne me demandez point la raison de ces tourments, je ne saurais vous les dire moi même...Ils m'habitent et me hantent depuis quelques jours, voilà tout..."

Elle baissa à nouveau les yeux sentant des larmes y perler. Elle se mordit la lèvre, refusant de se laisser aller à ce chagrin qu'elle ne comprenait même pas. De lourdes mèches brunes lui retombèrent devant les yeux mais elle ne fit pas un geste pour les repousser.

Voyant la tristesse de la Dame, Tilman s'approcha et s'accroupit devant elle.
Il prit la mèche de cheveux et la replaça doucement parmi les autres avec douceur.

Il ne faut pas être ainsi!

Il faut extérioriser ce malaise.
Si vous désirez en parler , n'hésitez pas. Que ce soit avec moi, ou avec une amie comme Isalyne.

Il ne faut pas garder cela pour vous.

Ou alors, il faut le poser sur papier.

Et je suis là pour vous y aider s'il le faut.

Il regarda la Dame et attendit sa réaction.

J'avais promis à Tilman de poster un poème dans le salon de lecture alors je tiens parole !

Je dédie cette Ode à la bière à Leriot grand amateur de bière devant l'Eternel, et comme il est un peu question de femmes aussi par analogie je me dédie ce poème aussi à moi même, grand amateur de femmes devant l'Eternel (on est jamais aussi bien servi que par soi même ...^^)


Brunes, blondes ou rousses, mes lèvres en ont effleuré
J’ai léché leur mousse, onctueuse et parfumée
Je ne m’en lasse pas. Qu’une blonde m’étourdisse
Et c’est auprès d’une brune que je cherche l’abysse.
L’amertume de l’une, le goût suave de l’autre
Elles m’ont toutes envoûté. Je m’y plais je m’y vautre
cherchant de nouvelles saveurs, des bières plus ambrées
Qui donneraient à mon âme un peu de velouté.
Je m’ennivre de leurs robes mousseuses
je m’amuse de leurs bulles vaporeuses,
Mais je n’oublie pas dans ma saoulographie
Que, souvent, trop de ferment peut tuer l’amour
Qu’il faut savoir parfois ne prendre qu’un demi
Ou bien y renoncer à jamais, pour toujours.
Que mon corps, un jour inerte, se repose
En une bière boisée, telle une apothéose…

Passant voir le Salon de lecture et y faire quelques rengements et ménage, Tilman vit que Joss était passé .
Il s'installa dans un fauteuil et pri le poème laissé.
Il le lisait avec plaisir, surprise et admiration.
Ces mots étaient tellement vrai.
Tilman était fier que Joss est laissé un écrit ici.

Merci Joss.......

Il reposa le poème avec les autres et fit ménage et rangement.
Mais les mots de Joss planaient dans sa tête.

Après avoir fait le grand ménage chez lui, Tilman avait retrouvé quelques poèmes ecrits il y a quelques temps pour Ladydecoeur.
Il les avait relu avec beaucoup d'émotion et de peine.
Repensant à chaque image de celle qui maintenant était morte......
Il les avait relu maintes et maintes fois dans la nuit et s'était finallement décidé à les transcrire sur le grimoire.
Avec beaucoup d'émotion, il prit sa plume.
Il prit aussi une grande respiration et s'attela au travail.
Il lui fallu beaucoup de temps et pas mal d'interruption avant de pouvoir l'écrire en entier.
Chaque mots étant pour lui encore un déchirement.
Le travail fini, il relit une dernière fois le poème.
Puis il ferma le grimoire dans un grand souffle.
Il replia le parchemin d'origine et le remit dans sa chemise sur son coeur........

Tilman avait besoin de venir reflechir et se ressourcer.
Il décida de venir au Salon de lecture et de relire tous ces beaux poèmes.

Il entra dans la pièce et pris le grimoire avec lui.

Puis il alla s'asseoir dans un profond fauteuil et ouvrit la première page.

Il relisait doucement tous ces mots, toutes ces rimes, si bien ecrites.

Certaines le faisant rire, d'autres plus triste lui donnant la nostalgie, le spleen....

Certains trop difficiles à lire lui torturaient encore la tête.

Mais, il était bien là à relire toutes ces lignes!

Parfois il fermait les yeux et son esprit s'envolait au loin.

Tilman avait reçu un pigeon de Myrielle durant son absence.
Ce dernier attendait tranquillment chez lui, sur une fenetre, endormi.
Le voyany arriver, ce dernier ce reveilla et roucoula doucement, reconnaissant le destinataire du message.
Tilman attrapa l'animal et défit le petit message de sa patte.
Il lut le messag et pris la route du Salon pour venir ecrire ces quelques mots.

Puis il referma le grimoire et parti reprendre ses activités.