Messe du dimanche 26 Mars

Bonjour et bienvenue pour cette messe exceptionnellement célébrée dans la chapelle au bord du lac

Dameginette avait appris que la messe de se dimanche se ferait dans cette belle chapelle située au bord du lac.

Elle entra discrétement dans la chapelle, admira pendant quelques instants ces lieux splendides !

Elle aperçut au loin, non loin de l'autel, Narcimore et Pépé Cristof notre agréable curé.

Elle les salua:

Bonjour Narcimore, Bonjour Pépé, quel agréable surprise de pouvoir célébrer la messe ici !

Dameginette alla s'asseoir au premier rang

Bonjour Chers amis !

Nous allons commencer par une petite prière en silence en mémoire de tous ceux qui nous sont chers, qu'ils soient disparus, malades, sur les routes...

Continuons maintenant par cette belle prière qu'à écrites pour nous le diacre NeverMore :

Toi qui nous voit, qui nous entend,
Fait en sorte que tous ces gens,
Demain, puissent se nourrir à leur aisance,
Qu'ils puissent trouver du travail à convenance.

Et enfin, de ton regard du Saint Père,
Puisse tu nous bénir de ta grâce,
Face aux ténèbres qui se disent mères,
Mais qui pourtant restent une menace.

Mon Créateur, tu es le guetteur de nos malheurs,
Que ta Lumière m'éclaire demain comme hier,
Et que dans nos coeurs demeure ta claire grandeur,
Pour que les âmes damnées errent dans ce sombre Enfer.

Protège nous Aristote et montre nous le chemin...
Amen.

Amen ?

Chers amis, nous sommes réunis aujourd'hui pour une cérémonie qui va marquer la vie d'un de nos amis : le baptême de Narcimore.

Narcimore a suivi la journée de préparation au baptême, et a émis le voeu d'être baptisé, et par ce geste de commencer une vie nouvelle, de se placer la protection d'Aristote tout en promettant de respecter ses commandements.

Chers amis, je vous propose en attendant le baptême d'étudier un des chapitres des écrits d'Aristote.

Le Père Cristof remonta sur l'estrade et ouvrit son livre saint.

Aujourd'hui, mes amis, nous allons parler de l'humilité, et de son contraire, l'orgueil. L'Orgueil est l'un des péchés que dénonce Aristote.
Tout à l'heure, en inclinant la tête pour recevoir le baptême, NarciMore prouvera a tous combien il est humble devant la grandeur d'Aristote.

Puis il commenca la lecture du texte sacré.

L’orgueil est le commencement de tout péché « le péché général qui résume en lui toutes les fautes ».
l’orgueil est une de ces chutes morales, encore très présente. Chacun veut qu’on parle de lui. On pense que notre vie intéresse le monde parce que c’est la notre. Nous sommes uniques… comme tout le monde.Et si quelqu’un nous méprise, on fera tout pour l’enfoncer. Cet orgueil là, lui, n’est pas exceptionnel.
Nous sommes tous orgueilleux. Avec modération (au sens de vouloir paraître important aux yeux des autres), comme pour tout, l’orgueil n’est pas nocif, au contraire, c’est un moteur, une motivation pour avancer dans la vie. Mais quand il est démesuré, ou quand il touche les autres, l’orgueil devient dangereux.
Et cet orgueil que nous avons tous en nous, beaucoup savent très bien l’exploiter ; c’est ça la démagogie : « Vous êtes beau, vous avez raison ». Il reste que flatter bassement son public est une preuve de mépris envers lui et une insulte à son intelligence.
Pourquoi alors l’orgueil et la vanité dans ces cas là ? A quoi servent-ils ? A rien ! Comme on l’entend dans le mot « vanité », c’est « vain, sans valeur, illusoire ». Illusoire, parce qu’être démesurément orgueilleux, c’est se mentir à soi-même, croire en son propre mensonge.
La vie est trop courte pour prendre le temps d’être artificiel, pour prendre le temps de se mentir à soi-même et aux autres. Quelque soit l’aboutissement, il sera de toute façon, lui aussi, artificiel et factice. Et on ne construit pas sur des fondations non-fondées.
Être soi-même, c’est s’accepter pour mieux réussir sa vie.

Utilisez l’humilité pour combattre votre péché.
L’humilité caractérise celui qui est dépourvu d’orgueil et conscient de ses limites.
L'humilité est une purification par élimination de soi du bien imaginaire.
L'humilité a lieu lorsque quelqu'un, sans aller jusqu'au mépris de soi-même, connaît sa propre imperfection, cette passion ne s'étend pas non plus au-delà de nous-mêmes.
L’humilité est vérité et donc elle ne saurait procéder d’un orgueil sous-jacent.
L’humilité devant le sacré c’est aussi bien l’humilité devant la personne, la créature, son visage, que devant le créateur. C’est bien le contraire de l’orgueil sans aucun acte possible.

L'humilité est une des vertus fondamentales de tout bon croyant Aristotélicien, le Seigneur la possédait au plus haut degré et ne manquait pas de l'enseigner à chaque occasion et par tous les moyens. Au fait, l'humilité est souvent la marque d’un réel grand homme.

Il nous faut vaincre l’orgueil par l’effacement et la modestie car ils sont même des conditions nécessaires au succès des hommes qui le méritent.

La modestie va bien aux grands hommes. C'est de n'être rien et d'être quand même modeste qui est difficile.

Il y a quelque chose de plus haut que l'orgueil, et de plus noble que la vanité, c'est l’effacement, et quelque chose de plus rare que l’effacement, c'est la simplicité.

Le Père Cristof fit une petite prière silencieuse puis demanda :

NarciMore, veux-tu maintenant t'approcher afin de recevoir le sacrement du baptême ?

Narcimore, un peu fébrile se leva et se dirigea vers le père Cristof.

Ses jambes tremblaient toutes seules et il avancait doucement.

Ne sachant pas trop quoi faire, lorsqu'il arriva devant le père il s'agenouilla

Relève toi NarciMore... Nous allons commencer la cérémonie.

"NarciMore, crois-tu que le bonheur par le Corpus Aristotélicien est bien un présent divin et qu’il est en même temps ce qu'il y a de meilleur, de plus beau et de plus agréable ?"

"Crois-tu que le bien par le Corpus Aristotélicien consiste dans une activité de l'âme en accord avec la vertu,
que si la vertu ne suffit pas à assurer le bonheur, la méchanceté suffit à rendre malheureux,
que le sacrifice de soi est la condition de la vertu ?"

"Crois-tu que, par le Corpus Aristotélicien, lorsque les hommes sont amis, la justice n'est point nécessaire, mais quand ils sont justes, ils ont encore besoin de l'amitié,
que l'amitié est une forme d'égalité comparable à la justice, que chacun rend à l'autre des bienfaits semblables à ceux qu'il a reçus ?"

Le Père Cristof sourit en entendant les réponses de NarciMore, car il le savait homme de valeur considérant l'amitié comme une valeur et un cadeau très important dans la vie.

"Crois tu en Aristote, Père Fondateur et Grand Penseur de notre Religion, qui, de par ses préceptes, ont aidés à la création de notre Sainte Eglise ?"

Carnil, DameGinette, acceptez vous d'être les témoins de ce baptême et d'être pour NarciMore ses parrain et marraine ?

" NarciMore, je te baptise au nom de notre Prophète Aristote et de notre Sainte Eglise, va en paix, et que le Seigneur soit avec toi et éclaire ton chemin de sa lumière."

Se faisant, le prêtre asperge NarciMoren d'eau bénite.

"Le fait d’être baptisé t'ouvre les portes du Corpus Aristotélicien.
N’oublie pas que le commencement est beaucoup plus que la moitié de l'objectif. Les hommes se rassemblent dans la religion Aristotélicienne pour vivre la vie. Ils y restent ensemble pour jouir de la vie.

Ainsi soit-il "

Le Père Cristof alluma alors un cierge qu'il donna à NarciMore, avant de conclure :

Va en paix dans le monde et par ce symbole dispense la lumière et les paroles de notre Seigneur Aristote.

Je sais que tu es un homme de foi, NarciMore, et que ta nouvelle vie commence, une vie faite de paix, de sagesse, d'amour et d'amitiés sincères.

Veuillez maintenant tous vous avancer pour signer les registres.

Dameginette retrouva vite son attention et fut ravie de la proposition de Pépé !

C'est avec grand plaisir que j'accepte d'être la marraine de Narcimore ! J'espère que cela lui conviendra !

Dameginette, émue, sortit son petit mouchoir de poche afin d'essuyer cette petite larme qui coulait le long de sa joue