Sur la route de grand matin

Partant travailler ce matin, Appo se rappela les mots d'Isa ... Elia serait contente de te revoir, et sa maman également ...

C'est donc sans hésiter une seule seconde q'il dirigeat son cheval vers le chemin de Nocaze et se rendit vers la maison de sa bien aimée.
Plus il approchait de la maison, plus son coeur cognait dans sa poitrine.
Arrivé à destination, il descendit de cheval et un frisson glacial lui traverssa le corps ... je n'ai rien à offrir à Elia et à Isalyne, oserais-je frapper quand même à la porte ???

Malgrés l'embarras, Appo ne pu résister à l'envie de voir Isa, se dirigeat vers la porte et frappa.
Après plusieures minutes, il du bien se rendre à l'évidence ... Isa n'était pas là. Il fait le tour de la maison et remarqua qu'en effet la charette et le cheval n'étaient pas à leur place habituelle.
Un peu dépité, Appo griffona vite un p'tit mot sur un bout de parchemin et l'attacha à la porte ... Bonjour mon amour, je suis passé vous saluer ta petite Elia et toi, mais vous n'étiez malheureusement pas là. Je repasserai plus tard ou demain. Passe une bonne journée, tu me manques ...

Appo remonta sur son cheval et gallopa vers son lieu de travail de la journée.

Isalyne avait passé l'aprés midi chez son amie Ermantrude avec Elia. En rentrant chez elle, elle découvrit un parchemin attaché à sa porte d'entrée.
Qu'elle fut sa surprise en découvrant que ce mot venait de son tendre ami, de son amour...

Elle le lut et souria de bonheur.

Citation :

Bonjour mon amour, je suis passé vous saluer ta petite Elia et toi, mais vous n'étiez malheureusement pas là. Je repasserai plus tard ou demain. Passe une bonne journée, tu me manques ...

Oh, comme il lui manquait aussi...chaque heure sans lui devenait une torture.

Elle se dépécha de rentrer au chaud avec Elia dans ses bras, car l'air piquait et devenait froid.

Isalyne avait préparé la charrette pour accueillir tout leurs bagages. elle y fit une place pour Elia, bien chaude sur des peaux, sans oublier le petit cheval en bois d’Appo. Elle s’était occupé de Pompom, le cheval, le bouchonnant, curant ses sabots, le caressant pour le mettre en confiance et l’atteler.





La charrette était pleine mais Isa n’oublia pas le stère de bois de son Appo adoré !

Elle emmitoufla Elia et l’installa. L’enfant était aussi excitée que sa maman, elle sentait les préparatifs du voyage et le départ qui était imminent. L’épervier d’Isa perché au sommet de la charrette lançait par moment de petits cris.

Isa n’attendait plus qu’Appo pour rejoindre Béa et Josselain devant le Nougati.

Un nouveau voyage se préparait, Isalyne en était tout excitée. Elle avait tellement aimé le dernier en Provence, le premier voyage d’Elia, les premiers réveils dans les bras d’Appo, la compagnie irremplaçable de Béa et Joss, qu’elle se sentait prête à repartir plus loin…jusqu’en Espagne.

Elle caressa l’encolure de Jolie Brise et lui murmura ...



Hermosa Quebrantado, Hermosa Quebrantado... Estamos listos para el viaje

Sa demeure se dévoilait derrière la brume matinale, Isalyne sentit son cœur battre plus rapidement. Elle tira sur les rênes…un instant, juste un instant…Hue !… Elle claqua les guides et Jolie Brise repartit au trot pour s’arrêter devant la maison.

Maman !… Elia sortit sa frimousse, ses petits yeux encore endormis. Isalyne descendit et prit Elia dans ses bras.



Elle déposa Elia sur le seuil, qui s’appuya contre le mur en protestant, et chercha la grosse clef dans son aumônière portée à sa ceinture en cuir. Elle tourna la clef dans la serrure en prolongeant le plaisir le plus longtemps possible afin de l’entendre grincer et cliqueter. Elle se délecta de ce petit bruit qui réveilla sur tout son épiderme la jouissance de retrouver son bien, sa chère maison, qu’elle partagerait avec son aimé.

La lourde porte en bois crissa sous la poussée de sa propriétaire qui pénétra lentement chez elle pour redécouvrir son intimité, offrande qu’elle accorderait à Appollon.
Il y faisait frais et humide mais elle était de retour. Elle prépara Une Bûche dans la cheminée qu’elle fit Flamber et s’imprégna de la douce chaleur qui s’y dégageait.

Les premiers rayons d’un faible soleil filtraient à travers les fenêtres pour venir embrasser la salle. Suivie d’Elia qui continuait de manifester sa fatigue et sa mauvaise humeur, Isalyne poussa la porte qui donnait sur son jardin. Elle traversa la petite allée, inspectant chaque plant en sommeil, les arbustes dépouillés, les herbes folles, les choux dont quelques rongeurs s’étaient régalés, les poireaux qui avaient échappé au gel, les salades d’hiver délaissées par des limaces repues...

Elle leva la tête en direction de la maison d’Appollon dont les arbres lui cédaient la vue par leur nudité. Elle crut voir la silhouette furtive de son aimé à la fenêtre de l’étage. Elle sourit, il lui manquait déjà.

Elia se plaignait toujours, Isalyne la prit par la main et rentra satisfaite.