Sakamps entra en la demeure ne vit personne, il alla droit a la table et deposa un courrier pour Azur
Je ne comprends plus mes sentiments
Hier encore je croyais que tous étaient clairs, mais en vrai ce n’est pas le cas. Je me rappelle ces mots que tu me disais et la vérité que tu leurs sortait. Je me souviens de tes yeux clairs et de ton sourire du premier jour. Je me remémore cette soirée tamisée ou comme deux voleurs chacun volait à l’autre un peu plus de son image. Je me remets ton odeur mélange de ta sueur et ton eau de toilette. Je replace nettement le goût de notre premier baiser et la propagation de son bienfait dans mon corps. Je ressentais ce matin encore une once d’espoir mais à présent tout est éteint, je n’y peux rien.
Enfin… Si j’en peux quelque chose, mais ce que l’on ressent n’est inscrit nul part, et le temps comme une garce emporte avec elle certaines choses que certains ne voudraient pas forcement laisser partir. Mais les choses sont à présent ainsi, parmi les méandres des doutes et l’enfer des damnés doit se balader tout ce que j’ai ressentit pour toi.
Je sais que mes mots ne sont pas tendre, mais tu dois me connaître, je ne fais pas dans la dentelle ni dans la soie. Je suis aussi abrupte qu’une falaise mais je sais aussi être tendre, ce n’est pas le cas ici, ce n’est plus le cas ici. Je ne te permettrai plus de m’approché, et si je le pouvais je t’empêcherai de m’aimer. Car tout ce que j’ai de toi, tout ce qui est conservé dans mon cœur et mon âme, tout reviens et se cristallise en mon esprit, tout deviens souvenir, tout deviens malléable. Seul une chose n’est pas cristallisé c’est mon amour pour toi, ma passion de tous les jours, cette chose n’est plus et c’est pour cela que je te quitte.
tes gout tes envies ne sont pas assez modeste pour moi..
trouve quelqu'un à ta mesure.
Cela y est, tout est dit, enfin presque, oui, il reste encore beaucoup à expliquer mais pour tenir ce dialogue il faut être deux. Ce simple morceau de papier déchirer n’est pas très loquace, donc je laisse là la situation.
Qu'Aristote me pardonne...
Sakamps2
Sergent de la maréchaussée Montilienne qui t'a aimé un moment !
il relu une dernière fois la lettre la posa regarda autour de lui une dernière fois puis sorti les yeux embués et reprit la direction de sa modeste demeure.........