Salle principale

Asa pénétra avec lenteur chez elle. Portant toujours sur ses épaules son coffre ouvragé, elle s’approcha de la table massive placé au centre de la pièce. Elle le déposa lourdement sur le sol et se redressa en se tenant les hanches.

« Hé bien ! Voilà qui était bien lourd. »

Un frisson la parcourut soudain et elle eut le réflexe de se frotter vigoureusement les bras. La lumière commençait à baisser dans la salle principale. Le soleil disparaissait déjà à l’horizon laissant les ombres s’étendre sur la terre. La jeune femme se tourna donc vers l’âtre découpé dans le mur. Elle remua un peu la cendre tentant de trouver quelques braises. De petites étincelles la rassurèrent dans cette recherche. Elle prit donc l’amadou qui se trouvait dans un petit coffret de bois grossier et l’alluma. Elle plaça par la suite deux lourdes bûches dans l’âtre, les prenant de la pile impressionnante qui se trouvait le long du mur. Asa prit également un petit brasero qu’elle alluma et posa sur la table.

« C’est mieux ainsi. »

Elle se frotta les mains sur le devant de sa robe crème et s’installa à sa table. Elle sortit de sa poche le parchemin que lui avait apporté un pigeon sur le chemin du retour. Elle le déplia avec précaution brisant la cire qui le tenait fermé. Elle approcha le brasero et se mit à le lire lentement. Un doux sourire se dessina sur ses lèvres illuminant son visage. Un air serein et joyeux lui détendit les traits. Son regard gris parcourant à nouveau les lignes soigneusement tracées, brillait doucement sous la lumière tamisée des flammes.

*Fhar…*

La jeune femme se leva afin de prendre dans un coffret d’ébène une plume d’oie blanche ainsi qu’un parchemin jauni. Elle revint à la table et se mit à rédiger sa réponse. Au dehors, l’air devenait plus froid et l’atmosphère sombre.

Fhar découvrit l'écrin de bois puis son contenue délicatement ouvert par Asa a ses cotés. Il s'attardait sur les mains de la belle. Au bout d'un moment dans un sourire il lui effleura celle qui ouvrait le boite l'accompagnant dans un délicat mouvement, sa peau contre le sienne.

*qu'est ce que c'est ? *Ce demandait Fhar en l'ouvrant........... * Sa peau est si douce........*

De l'intérieur du coffret le soldat amoureux était ébloui par des éclats de lumière... Fhar se pencha sur la boite et découvrit une magnifique dague ouvragé ... Il était émerveillé de aprt l'objet mais encore plus par l'attention que lui avait faites la belle Asa...

mon coeur c'est magnifique je le porterai toujours .............

Serrant dague dans ses main il embrassa tendrement son aimée avec passion.

Tu sais mon ange Aristote ma fait le plus cadeau en m'offrant de t'aimer je ne pouvais en demander tant cette année .....
Tu est mon rayon de soleil mon coeur ....

Fhar la serra dans ses bras dans un élan de tendresse, caressant ses cheveux et deposant un miller de baiser dans son cou ...