Montélimar Forum de la ville des Royaumes Renaissants |
| | Quand la réalité devient un rêve | |
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Bab' Chevalier de l'ORM
| Sujet: Quand la réalité devient un rêve Lun 11 Fév - 0:24 | |
| Préambule : Voilà, j'avais juste besoin ce soir de parler. Ici, c'est un peu un second chez moi. Alors je vais me confier ici.
Après tout, c'est un sujet HRPG pour parler de tout et de rien, alors je me lance. Je ne demande à personne de lire, je ne permets à personne de juger.
J'étais dans le train. Elle est passée dans l'allée, m'a regardé et m'a sourit. " Salut M**" . J'écarquille surement les yeux et çà l'amuse. Elle porte son sempiternel petit manteau rouge, qui la fait ressembler à un ange. Je ne comprends pas comment elle peut être ici et maintenant. Après tout je m'en fous, elle est là. Si longtemps que j'attendais ce moment de hasard. Et maintenant les seuls mots que je trouve à lui dire, c'est un bête " Salut P*** Ca fait un bail. " Pathétique. Elle s'installe à coté de moi et nous discutons de ce que nous sommes devenus depuis ces années. Du jour au lendemain, je n'avais plus eu de nouvelles, et elle ne sait toujours pas me l'expliquer. Je m'en tape, elle est là.
Nous descendons à la gare, et prenons une longue route à pied pour nous rendre au Salon que la providence avait décidé comme la cause de nos retrouvailles. Nous discutons tant et tellement, de tout et de rien. Nous rions, nous cachons nos émotions quand elles sont trop .... trop. Nous visitons le salon ensemble et je suis sur un nuage." Ce n'est pas possible, tout ce temps passé sans elle, comment ais je pu vivre? " Après, nous sortons, allons boire un verre, nous nous isolons, et nous nous embrassons. A nouveau. Je revis. Je renais. Je profite et me tait. Tout est trop beau. Tellement trop beau.
Que je me suis réveillé. Retour deux ans en arrière totalement insupportable. Une erreur une fois et toute une vie pour le payer.
Je me lève, hagard, incrédule, non je ne rêvais pas, pitié dites moi que je ne rêvais pas. Et pourtant si. Un sale tour de mon subconscient pour me rappeller ce que j'avais mis si longtemps à enfouir au plus profond de moi. Une soit disante haine d'une ville pour ne jamais risquer de la recroiser. Tellement de mensonges à moi même. Trop. Forcément ca devait arriver.
Toute une journée emplie de milliers de questions et aucune réponse. J'ai perdu une partie de moi même il y a bien longtemps et mon corps hurle pour que je la récupère. Mais c'est impossible, le passé est le passé. Et surtout, surtout, même après tout çà, ne pas se remettre à espérer. Vain, futil et bien trop destructeur.
Il est de ces rêves desquels on préférerait de mille façons différentes mourir que de s'en réveiller. | |
| | | Bab' Chevalier de l'ORM
| Sujet: Re: Quand la réalité devient un rêve Mar 22 Avr - 14:46 | |
| Je savais bien que je reviendrais ici un moment donné.
Alors me revoilà... avec les mêmes regrets que précédemment. Je sais pas quoi dire en fait, j'ai juste besoin d'extérioriser, encore et encore.... Mais comment faire quand les mots ne viennent pas. Quand la rengaine elle même se lasse, que reste t il de notre passé?
Alors a défaut d'un ramassis d'état d'âme, ce sera un petit poème contemporain :
J'aurai bien voulu pour passer le temps Te serrer dans mes bras amicalement Mais le temps qui passe n'est pas à tes yeux Un argument apparement suffisant
Alors je reste a ma place et tu restes a ta place Mais quittes moi cet air suffisant Alors tu restes a ta place et je reste a ma place En attendant vivement le printemps
J'aurais bien voulu t'enlever en voyage Une croisiere de rêve au pays des mirages J'ai cherché un paquebot, et c'était la galere Les rames étaient trop courtes pour atteindre le niveau d'la mer
Alors je reste a ma place et tu restes a ta place Je ne voudrais pas avoir l'air suppliant Mais si je reste a ma place et tu restes a ta place A l'automne on attendra le printemps
J'aurai bien voulu réagir virilement Me jeter sur toi et t'arracher tous tes vêtements J'ai su rester digne ou alors un peu niais J'en bouffe encore ma casquette et j'ai du mal a digérer Que je suis assis face et pas a tes cotés Qu'a tes cotés ya plus de place et qu'je ne peux pas rester Même si c'est juste en face c'est juste pas assez C'est pas juste tout court et j'me sens comme condamné
J'aurai bien voulu avoir une pêche d'enfer Te sourire sincèrement Te dire "Ouais, ça va super" Mais j'ai du mal à mentir, surtout quand c'est pas vrai J'ai l'ego dans les chaussettes et les godasses sur le point de craquer
Refrain : J'aurai bien voulu être un de ces gars Qui ne craint ni la pluie, ni la nuit, ni le froid Au menton carré, qui ne pleure jamais Qui s'en va, qui s'en va sans regrets (bis)
J'aurai tant voulu qu'on en reste là Tourner les talons, merci, ciao, basta Mais j'ai le coeur en mousse et la tête en bois Même si j'ai la frousse, ça ne m'empêchera pas De traverser la brousse, de braver l'effroi, de tendre le pouce pour partir avec toi Même la mort aux trousses, ne m'arêtera pas Jusqu'a c'que tu m'ouvres la porte de tes bras | |
| | | | Quand la réalité devient un rêve | |
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