Narci ne savait pas depuis combien de temps il était rester là a sangloter mais la nuit était maintenant bien avancée.
Il tenta de se relever, il sentit sa tête tourner un instant, s'appuya
contre l'arbre. Il ne savait plus à quand remontait son dernier repas
et il se sentait faible mais il ne pouvait rien avaler.
Il regarda autour de lui. A la lumière de la lune il n'apercevait
personne. A cette heure tardive tout le monde avait quitté le verger,
même les première chaumière qu'il voyait n'avait pas de lumière.
Ce long moment de solitude lui avait permis de réfléchir, de chercher
des raisons. Pourquoi était elle partie ??? Pourquoi ne donnait elle
pas de nouvelles ???
PErsonne ne l'avais vu, personne n'avait reçu le moindre message. Il
devait se rendre à l'évidence, Tribly était partie, elle ne reviendrait
plus.
Peut être avait elle rencontré quelqu'un d'autre et pour ne pas le
faire souffrir elle avait décidé de s'en aller, de partir avec dans son
ventre le fruit de leur amour ???
Quelle amour restait il maintenant ???
A cette pensée il chancela de nouveau, tomba à genou et voulu sangloter
a nouveau mais aucune larme ne parvint a couler, il s'était
complètement vidé.
Hugo s'approcha de lui, lui lécha le visage. Narci leva la tête, regarda son mouton et essaya de se relever doucement.
La tête lui tourna encore mais il resta debout. Il avait songé a ce que serait la vie sans elle.
Il ne pouvait se résoudre a continuer de vivre ici si elle l'avait
vraiment abandonné. Il était peut être temps pour lui de partir, de
voir 'autres pays, d'aller vers d'autre cieux ...
Il ne savait trop quoi faire mais il était certain qu'il ne pourrait
plus rester ici. En attendant de prendre vraiment la décision, il se
devait d'aider les montiliens qu'il aimait beaucoup, qui lui faisaient
confiance.
Pour eux, il se devait de finir son mandat, il se devait de se monter plus joyeux.
Pour le reste peu importait. Tribly était partie, c'était son choix il devrait le respecter.
Il tentat de faire un premier pas, tituba un peu, se rettrapa sur Hugo.
Il était vraiment faible mais peu importait pour l'instant, il avait
entendu un nouvelle bien plus grave et se devrait d'être présent le
lendemain.
Il se remit en route, doucement, aidé dans sa tâche par Hugo.
Il avançait lentement vers sa demeure, n'espèrant même plus y trouver son épouse.