Une visite très particulière

Deux ombres marchaient dans la rue, si proches. Pour ceux qui se seraient approchés, quelques murmures et éclats de rires furtifs auraient pu être surpris, de même que les visages se tournant par moments l'un vers l'autre pour s'échanger des regards complices.
Tous deux avaient leur lourde cape sur les épaules, serrée contre eux afin de les protéger de la fraicheur nocturne. L'un, plus grand, boitait légèrement, l'autre silhouette, celle dont la chevelure d'or resplendissait sous les étoiles marchait à son côté et venait par moments se serrer tout contre lui.

Ils arrivèrent enfin à destination. L'homme frappa trois coups à la porte et attendit qu'on vienne leur ouvrir.

Pilier de taverne

Le bras sous le sien elle arpentait les rues de Montélimar.
Cela lui faisait un bien fou de revenir ici, lieu de son enfance. elle montrait les divers endroits de Montélimar au Baron de la Salle, tout en commentant, et cela en chuchotant afin d'être plus pres de lui .
Ils arrivaient à présent devant la maison ...
Petit rire un peu nerveux, elle se serra un petit peu plus à lui une dernière fois, puis s'écarta de ce que la convenance voulait.

IL frappa à la porte, son coeur se mit doucement à battre un peu plus vite .

Distributeur de fessées

samarel était rentré la veille de lyon ou il avait passé les dernières semaines à faire fonctionner la justice du lyonnais dauphiné, ce qui avait été une expérience novatrice pour lui. auparavant, une bonne corde et une branche solide lui paraissait suffisant.

affalé sur son fauteuil, il savourait un repos bien mérité quand trois coups clairs le sortirent de sa torpeur.

gnéééé ?

l'écossais se passa la main sur le visage pour tenter de dissiper les brumes du sommeil, cligna des yeux et se leva péniblement.

marchant versla porte, il se dit qu'il fallait tout faire ici. ou étaient donc passés les domestiques !!!

se rappelant qu'il était dans la maison de montélimar, il ouvrit l'huis, pret à repousser le colporteur indélicat. quelle ne fut pas sa surprise de voir guidel, emmitouflé dans un mantel. à ses bras, sa fillotte.

ça alors : entre donc mon ami !!! que faites vous donc là ?

Guidel sourit et se dit que ce n'est peut-être pas le moment pour annoncer le but réel de sa visite à l'Ecossais... Il faut le ménager à son âge.

Je ne me suis jamais vraiment arrêté à Montélimar en fait... Du moins pas depuis de très nombreuses années.

Nous restons quelques jours à Montélimar, avec Antlia, avant de partir pour chercher ta petite-fillotte en Berry, je profite donc de l'occasion pour te rendre visite, comme je n'ai jamais pu le faire auparavant.

Il lui demande poliment.

Nous n'arrivons pas trop tardivement?

Il lui tend un paquet.

Au fait... J'ai cru entendre que tu étais expert en salaisons porcines... J'ai apporté un saucisson de rosette de Lyon et un vin rouge de coteau du Dauphinois!

Distributeur de fessées

Je n'ai pas l'habitude de laisser famille et amis sur le pas de la porte, mais si en plus tu me prends par les sentiments, entre donc de suite !!

tout sourire et heureux d'avoir de la visite, samarel présenta deux chaises à ses visiteurs et proposa d'entamer la rosette et d'ouvrir le cote du rhone.

ça tombe bien. il doit me rester du haggis froid en gelée. mais on va ménager vos estomacs. nous allons prendre la rosette à la place.

alors ? que me vaut le plaisir de votre visite à tous les deux ? montélimar est une bien belle ville guidel. j'espère que tu restes un peu et que je pourrais te faire visiter la ville de long en large !

Il entra, un léger sourire sur les lèvres. Il se tourna vers Antlia avec qui il échangea un regard complice avant de répondre au baron de Bourdeaux.

J'ai déjà eu une bien charmante guide pour visiter Montélimar. Mais ce sera un plaisir de refaire la visite avec toi, Sam.

Enfin, comme je te l'ai dit, nous sommes en route pour aller chercher Appolline en Berry, où elle était partie étudier chez les nonnes... Donc nous ne resteront que quelques jours à peine.

Il réfléchit un instant à la raison de sa visite, nouveau regard complice échangé avec Antlia.

En fait Sam, si nous sommes venus te rendre visite ce soir, c'est parceque nous souhaitons avoir ta bénédiction...

Distributeur de fessées

Ma bénédiction ? ma bénédiction pour aller chercher ma petite fille ?

diantre. l'écossais n'y avait jamais songé, mais il était en quelque sorte grand père. ça lui fichait un coup soudainement.

mais pourquoi diable voulez vous ma bénédiction pour celà. vous allez en berry si vous voulez. je ne vois pas ou est le problème voyons.

comme à son habitude, le vieux baron était toujours le dernier au courant des histoires qui se déroulaient dans le duché et il était aussi aveugle qu'un chat à la naissance quand il s'agissait de voir ce qui interessait les autres. en vieux garçon invétéré, il vivait dans un autre monde.

aussi c'est le sourire innocent qu'il versa une bonne rasade de whisky à ses deux invités et changea de sujet de conversation.

les routes sont peu sures en ce moment. j'ai ouie dire que dans le berry, il y avait quelques troubles. vous feriez bien d'emmener quelques bras supplémentaires avec vous pour etre en sécurité par contre.

Pilier de taverne

Antlia avait embrassé son père un peu timidement certes mais l'occasion était tout à fait spéciale .
Aussi elle laissa les hommes s congratuler, se parler tout en les observant.
La jeune femme souriait en les écoutant; ils se connaissaient depuis si longtemps ces deux la ... comment allait il prendre la chose ?

Elle s'avança à la suite de Guidel et à l'invitation de son père . Atmosphère chaude à l'intérieur de la maison, accueillante.

La jeune femme lançait des regards complices vers Guidel et lui souriait tendrement .

En fait Sam, si nous sommes venus te rendre visite ce soir, c'est parceque nous souhaitons avoir ta bénédiction...

Son coeur s'accéléra d'un coup : et si il refusait ?
Elle attendit avec une petite angoisse la réponse de celui ci qui ne se fit guère attendre à la grande surprise d'Antlia.
Antlia faillit rire quand à l'ambiguité de la situation

Il n'y a aucune inquiètude à avoir je pense. Nous ferons grandement attention sur les routes. D'ailleurs j'ai repris un entrainement ... gare aux brigands !

Un regard vers Guidel, un sourire, elle penche la tête puis s'adresse à son écossais de père tout en prenant cette boisson qu'elle ne peut avaler :
Nous souhaitions t'entretenir d'un autre sujet que celui ci .

Il but une lampée de wisky puis déposa son verre. Il eut alors l'impression de rougir un peu plus, immédiatement. Il adressa un regard à la belle, puis lui prit la main et sans détour, se tourna vers l'ancien seigneur des lances montilien.

Samarel Kennedy, je suis venu te voir ce soir pour te demander la main de ta fille, Lady Antlia.

Il reprit une inspiration et ajouta.

Nous voudrions nous marrier... Car je l'aime, plus que ma vie.

Pilier de taverne

Guidel se tenait superbe, face à son père. Ce militaire de haute carrière, ancien Hérault et maintenant Major des Compagnies Nobiliaires demandait sa main.
Ces mots résonnaient dans sa tête, et elle essayait de gravr a tout jamais l'instant afin que, dans son coeur, il y demeure comme un trésor.
Il demandait sa main à Samarel.
L'instant était solennel, electrique.

Devant le silence de son père, Antlia commença à déglutir légèrement, sentit sa main devenir moite, contre toute attente .

Que pouvait il donc penser? Encore un qui souhaite la main de sa fille? Au nombre de chevres qu'il allait demander ?
Elle n'osait imaginer les conditions qu'il allait poser afin que cette union puisse se faire .
Elle essayait de ne point montrer son impatience ni sa nervosité .

Distributeur de fessées

l'écossais accusa le coup et resta un long moment silencieux. les deux amoureux purent voir sa machoire inférieure s'affaisser petit à petit, doucement, mais surement, pendant plus d'une minute jusqu'à ce qu'il reste ainsi la bouche grande ouverte.

son regard était choqué. il ne savait plus quoi dire. soudain, il sentit le contact du verre dans la paume de sa main et le porta à ses lèvres. il le vida d'un trait, le reposa puis réagit enfin.

mais... mais.... mémémé.... mais c'est tout bonnement une excellente nouvelle !!!! ça alors ! dire que je travaille à vos cotés chaque jour et que je ne m'en était pas aperçu. je me demandais bien pourquoi tu voulais quitter montélimar pour lyon ma lady. maintenant je comprends !

sam se leva et prit guidel dans ses bras, d'une manière bourrue.

mon ami ! ma fille est à toi ! mais gare ! tu as interet à la rendre heureuse et lui faire plein de petits héritiers !

Kévin chargea un jeune homme d'aller à Montélimar poster à chaque maison un courrier annonçant une nouvelle le concernant

Bonjour je me présente kevin4310, je vais revenir vivre à Montélimar avant j'ai habité ici, si je vous écrit ce message c'est pour vous annoncer cela mais aussi que dés mon arrivée il y aura une sorte de petite fête qui sera organisé avec buffet et discutions.
Donc grâce à cette lettre vous y êtes invité je vous préviendrez dés mon arrivée

merci.

Guidel eut une légère appréhension, voyant Samarel s'enfermer dans son silence un instant, puis il sourit peu à peu entendant les mots du franc parler de l'Ecossais. Il lui rendit son accolade et lui répondit, non sans avoir gratifié Antlia d'un regard complice.

C'est bien mon intention, Sam! Enfin, du moins pour son bonheur... Les héritiers... Autant que possible pour le temps que nous pourrons leur accorder.

Distributeur de fessées

ha ça ! il est en ce monde certaines choses en lesquelles il faut prendre son temps. faire des héritiers en fait partie. il faut toujours penser au bonheur de l'autre. c'est pour ça qu'il faut éviter la précipitation et faire les choses comme il faut. et souvent remettre son ouvrage sur le métier à tisser, si tu vois ce que je veux dire...

mais heu... je ne pensait pas avoir à mener ce genre de discussion avec toi guidel... et encore moins avec lady. voyez vous. donc je compte sur vous deux pour prendre le temps. de toute façon le reste du monde ne va pas s'envoler.

les trois amis furent interrompus par un indélicat qui vint frapper à la porte en pleine conversation. sam alla ouvrir, regarda le messager, prit le courrier et lacha un bref :

on n'a besoin de rien. merci.

puis revenant vers la table.

quand pensez vous officialiser tout ça ? et ou avez vous prévu de faire la cérémonie ?

à la pensée de cet évènement, sam eut un pincement au coeur. voilà presque 3 ans qu'il cherchait à se marier avec estrella, et ils n'avaient toujours pas officialisé leur union.

Pilier de taverne

Antlia sourit à la vue des deux hommes , mais aussi rassurée par la réponse de son père.
Elle les laissa se prendre dans les bras l'un de l'autre, non sans une émotion particulière, a la vue de ces deux "monstres" du Conseil de Guerre, ces éminents militaires à la carrière impressionnante, mais aussi à ce pan de vie qui s'ouvrait à elle, à eux .

Aux dires de Samarel et de Guidel concernant les héritiers, elle ne put s'empêcher de s'empourprer et de regarder le sol .
Bon allez Antlia, tu as déjà eu une fille, pas de quoi devenir pivoine a ce point ! Tu sais comment on fait les enfants, que les filles ne naissent pas dans les roses, au contraire de ce que lui avait enseigné un homme d'église un jour ...

Elle releva son regard sinople puis sourit et confirma les dires de Guidel pendant que son père les rejoignait après avoir répondu aux coups portés à la fenetre.:

Des héritiers tant que Messire pourra en faire ..Et puis ... jamais avant la mariage, on me l'a déjà dit .

Elle ne put s'empêcher de sourire taquine. Puis elle se tourna vers Guidel pour la date, car elle même ne savait pas quand celui ci souhaiterait que cela se fasse. Aussi mains jointes devant elle, elle l'interrogea du regard.

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