Un départ imminent.

Taliesen prenant une marche matinale se dirigeait vers un des pommiers. Il y cueillit 2 belles pommes pour la route et en cueillit une pour manger sur place. Dans quelques heures il devra quitter pour aller inspecter les routes avec le Lt Méramir et d'autre compagnon de la caserne. Le voyage ne devrait durer que 4 jours mais ces 4 jours sembles plus d'une année... si au moins il pourrait la voir avant de partir... il s'assit au bord d'un pommier et se mit à rêver en mangeant sa pomme.

Elle était hautement troublée.
Voilà qu'elle ouvrait les yeux, en pleine nuit, devant la Mairie ! Habillée comme de jour. Après quelques secondes, juste le temps de se ressaisir, elle jeta un bref regard autour d'elle afin de constater qu'elle était seule.

'soupir'

Il y avait comme un nuage gris qui passait sur sa tête. Voilà ce qui se passait dans sa tête à ce moment-là :
me voilà revenue mais ça ne m'avance pas plus ! et maintenant, voilà que je ne retrouve plus un jeune garçon à chaperonner mais un homme qui n'a guère besoin de ma protection. Faut-il que je sois aussi bête ?

Alors, décidée à se taire et enfouir tout ce qu'il y avait à enfouir au plus profond de sa petite tête, elle se décida à rentrer chez elle.
Dès son lever, elle irait marcher, loin, et tenterait (veinement) de ne plus songer à rien.

Taliesen s'assoupit... étais-ce l'euphorie qui l'emplissait, la fatigue des derniers jours de dur labeur au moulin... non probablement les 16 chopes de bieres qu'il avait bu plus tot. Il dormit d'un profond sommeil sans rêves jusqu'a ce que les premiers rayons du soleil et la rosée du matin vienne chatouiller ses sens et le réveille tranquilement.

Il était surpris de s'être endormi sous ce pommier. Il y avait déjà des gens qui s’attelaient à la cueillette à son réveil. Taliesen se leva et ramassa ses pommes qui avaient glissées par terre. Il pris la direction de son moulin, la tête dans les nuages. Une fois sur place il prit le temps de faire son ballot pour la route. Il ressortit et pris la direction du nord en marchant tranquillement pour aller rejoindre ses compagnons à la limite du village.